[...] Le beau,
n’est pas ce que l’on brandit devant les autres, car le beau on ne peut
pas l’attraper. Donc il reste la performance, le jeu de l’homme devant
les autres, le jeu de l’homme en lui-même, et parfois même, le jeu de
l’homme devant Dieu, pour paraphraser La Tour du Pin. Comme si Dieu
pouvait être impressionné par les performances.
Prenons
un autre exemple. On va faire dans le trivial cette fois. Prenons le
cas fictif d’un père jésuite qui serait intelligent, brillant, doué en
intelligence émotionnelle, etc. Bref, une bête ! Mais, si cet homme
n’est pas habité par le silence de Dieu, alors ce qu’il fait, aussi
brillant soit-il, n’est que de la performance.
Il n’y a que lui dans ce qu’il fait et dans ce qu’il donne ! Il est son propre prophète et n’arrête pas de s’auto-annoncer ![...]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire